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Tuesday, January 09, 2007
 
Le 1/2 retour!
Puisque les rumeurs vont bon train, il est largement temps qu'on mette un peu d'ordre par ici. Commençons donc avec une excellente nouvelle. Vous êtes TOUS (oui, oui, toi aussi) invités à la première répétition de notre fête de retour. Cela se passera dans le magnifique appart des célèbres producteurs cinématographiques Sebastien Tollenaere et Denis Moniotte dont voici l'adresse:

158, rue Théodore Verhaegen à St Gilles (proximité place Bethléem, entre le Barrière et la gare du Midi). Sonnez « Moniotte – Franchterre ».

Cela se passera ce samedi 13 (eh oui, déjà) le soir... l'heure c'est comme vous voulez (suis devenu très tolérant)! Au programme des bières spéciales (que j'espère déborderont de vos poches et sacs) et des frites (géniale idée dont tous les mérites reviennent a Clepto).

Cool tout cela, me direz vous, mais pourquoi 1/2 retour? Voici donc de quoi faire taire toutes les rumeurs:

1. Moi, Eduardo Celso de Araujo Marinho Filho (si vous aviez vu la tête de la femme de l'agence de voyage pendant qu'elle écrivait tout cela...) je rentre ce vendredi 12 janvier alors que lui, Sylvain André (la elle souriait) il rentre le samedi 27 janvier. On est donc 1/2 a rentrer;

2. Je rentre seulement pour le we, car mardi je dois repartir au Niger pour y résoudre le problème du marche des Houpas. Il ne s'agit par conséquent que d'un retour a 1/2.

3. Je rentre du Niger le même jour que Sylvain rentre d'Inde! Nous arriverons a Paris tôt le matin et aurons le week-end pour arriver en stop en Belgique (LLN ou Rixensart, qui sait?). Donc le retour 1 ne se fera que le 27 janvier, ou bien?

Dorénavant, nous profitons donc aussi pour lancer LE JEU DU RETOUR! :D

Très simple, notre retour est prévu pour le samedi 27 janvier a Paris. A partir de là, nous ferons du stop jusqu'en Belgique. Le but des plus motivés sera donc de réussir à nous prendre en stop sur le chemin! Trop difficile? Ne vous inquiétez pas, tous ceux qui participeront au jeu recevront un SMS par heure (a partir de 7h du mat) avec notre positionnement exact sur la route. Pour cela il suffit d'envoyer un petit mail a indeenstop@gmail.com avec votre numéro de GSM.

Des chouettes nouvelles pour un mardi matin, n'est-ce pas?

PS: Pour ceux qui veulent sqwater, il vaut mieux demander si c'est possible a Denis: dmoniotte@gmail.com
PS2: Oui, oui, il y en a, avec un jeu de foot et tout!
PS3: Au risque de me repeter, tout le monde est le bienvenu!

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Tuesday, January 02, 2007
 
Happy Trance Goa 2007!!!
Bah... il y a mieux que Dour! Pour ceux qui connaissent ce fest, cela doit être difficile à concevoir et pour ceux qui n'ont jamais été, n'essayez même pas!!!
En partant de Vienne, nous nous demandions si dans cette ancienne colonie portugaise en Inde (Goa) nous pourrions trouver une fête aussi démente que celle dans laquelle nous venions de danser pendant 8 heures. Après quelques minutes de réflexion nous sommes arrivés à la logique conclusion que non. Comment veux-tu qu'il y ait des chouettes soirées en plein milieu de l'Inde? Bien sur que non! En Inde il y a de la musique indienne, comme celle des filmes de Bollywood. Tout au plus il y aurait des chorégraphies qui nous feraient rire en nous donnant l'impression d'être dans une de ces comédies musicales a l'eau-de-rose... en tout cas, le Goa de trance goa ne doit avoir aucun rapport avec l'Inde.
Puis, justement en partant de Mumbai (Bollywood) nous avons décidé de tout de même passer le nouvel an et mon annif à Goa... une ancienne colonie portugaise avec plein de cocotiers à la plage ça ne pourrait pas été un mauvais plan... puis on nous avait dit qu'il y avait des bonnes fêtes là-bas. Qui plus est, nous avons décidé de faire le trajet en stop, d'un coté pour revivre les chouettes moments du voyage et finalement avoir un contact avec les indiens, de l'autre car nous en avions marre du train. Le trajet en stop a été assez chouette, même si les indiens qui nous ont pris ne cherchaient pas vraiment la discuss. Cela a ajouté un peu à notre frustration en ce qui concerne le contact avec les gens d'ici, mais pour compenser nous avons découvert la campagne indienne et de nombreux micro villages bourrés de charme. Et c'est justement dans un de ces villages que:

TUM TUM TUM TUM TUM...
Eduardo - C'est quoi ce truc!?
Sylvain - Bah, un temple...
Eduardo - Non, rien a avoir, c'est quoi cette musique ultra électronique?
Sylvain - Ah ouais!!! Alors c'est peut-etre vrai!!!

La trance goa vient bien de Goa! Et nous avons par coup de bol trouvé LA SOIREE!

De la bière bien tapée!? Il y en a, ou bien? Une vache habillée en cool, il y en a! Un chien a pli et un barman jongleur, il y en a! Des vieilles mamas indiennes qui font du chai et des omelettes et qui engueulent tout le monde pour un rien en nous faisant pisser de rire, il y en a! Monocycles, diabolos et une vieille hippie qui fait du cerceau, il y en a! Pour les bolas, nous avons du improviser avec les moyens du bord... et elles dechiraient! Tout cela a l'air libre, entourés de cocotiers peins avec des couleurs fluos qui flashent avec les néons ultra-violets tout comme nos nez peins avec la même encre. Les DJs se suivaient pendant 24h non-stop dans une immense boule avec le signe de la paix révélateur de l'origine hippie de la fête. Et nous avons tenu, 24 heures sans arrêt, a danser comme des acharnés! Un nouvel an qui se fini le 2 janvier, ça c'est du nouvel an! Et là-bas pas d'exta, coke, speed ou autre drogue dure. Tout le monde tenait car nous étions parmi la crème des guindailleurs, ceux qui ont compris plus c'est tard, mieux c'est!

Mais les organisateurs de cette fête étaient beaucoup plus compétents que ce qu'on pensait possible. Ils ont fait LA trouvaille. Dans cette soirée, avec le passer des heures les jolies filles se font de plus en plus nombreuses! Ils remplacent peu a peu un indien trop fatigue par une magnifique fille toute dansante!

Je sais que la plupart parmi vous vont trouver qu'il s'agit d'un délire de deux mecs bourrés... mais non! Si Dour c'est le paradis, le nouvel an a Goa, c'est Dour au paradis!

Avis aux amateurs... c'est quand vous voulez!

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Sunday, December 24, 2006
 
Memo 7
Hébergeur 30: Notre pelouse a Bandar-Abbas
Un vendeur de thé personnel pour le matin, le petit dej au bord de l'eau, des enfants avec qui jouer, des sandwiches presque gratuits, des toilettes pas loin.... la NSA a tout mis en oeuvre pour qu'on aime le coin!

Hébergeur 31: Les Ruines du Fort Portugais
Entre des ruines qui trempent leurs pieds dans la mer depuis longtemps, les chèvres et les enfants pécheurs se battent pour ce territoire éclairés tantôt par le soleil, tantôt par des milliers d'étoiles.

Hébergeur 32: Les Ingénieurs Aéronautiques
Peu importe s'il s'agit de leur vrai nom ou pas, en deux jours ils sont devenus des vrais amis.

Voiture 78: Le Bus de l'Autre Hôtel.
Comme dans tous les hôtels a Dubai, il n'y avait plus de place.

Hébergeur 33: Le Seul Hôtel
Ce n'était absolument pas bon marché, mais au moins nous avions un sèche linge dans la chambre!

Voiture 79: Le Nostalgique de l'Iran
Just, jump in! Mais pas moyen de se débarrasser de l'incruste...

Voiture 80: Le Marketing Indien
Abu Dhabi? S'il s'agit de la capital et que la plage est belle, alors dac!

Voiture 81: Le Transporteur Indien
Même la nuit il n'y a pas moyen d'attendre ici? En plus, toujours une incruste!

Hébergeur 29: L'Abu Dhabi Plage
Finalement une maison avec jardin, barbec, au bord de l'eau et avec une plage de sable blanc!

Hébergeur 35: Les Philippins
Dans notre tente on aurait probablement eu plus de place mais moins de découverte...

Hébergeur 36: La Première Arnaque Indienne
Leçon numéro 1, ne jamais faire confiance a un indien quand il s'agit d'argent

Hébergeur 37: La Guest House de Cool ou Israélien
On avait du thé sans lait, un snook et nous avons même fait connaissance avec une très chouette française. De quoi mettre en question Murphy! Bon, pas tant que cela vu qu'il s'agissait d'une Bretonne.

Hébergeur 38: Le Train Delhi-Agra
Leçon numéro 2, toujours multiplier par deux le temps de trajet prévu.

Hébergeur 39: L'Isolhôtel
Et la découverte des biscuits aux noix de cajou. Vite vite, avant que le rat ne se pointe!


Hébergeur 40: Le Train Agra-Varanasi
Cool, nous avons deux fois plus de temps pour prendre des photos!

Hébergeur 41: La Guest Vue Sacrée
On mange sur la scène, nous! Mais pour être une vraie star il faut avoir deux doubles 6 d'affiliés et a la fin du match.

Hébergeur 37: Le Train Varanasi-Calcutta
Il faut vite fait que ce train arrive sinon le mec a cote va exploser de tant manger!

Hébergeur 37: Biplob
Finalement trouve le premier bout du quotidien indien! Très précieux!!

Et pour ceux qui sont courageusement arrives a la fin de cet article, nous vous souhaitons que ce Noel soit un moment de paix pour vous tous... reposez vous bien, car en arrivant on va tout chambouler!!!!

FELIZ NATAL TAMBEM PARA TODOS DO BRASIL QUE ESTAO PRESENTES BEM NO FUNDO DO MEU CORACAO! Embora eu nao esteja por ai para distribuir abracos, estou compartilhando com voces toda a energia positiva que encontro por aqui!

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Tuesday, December 19, 2006
 
Agra et Varanasi
Être indien c'est l'art de créer un univers avec ce qui l'entoure. Voila, en une phrase, l'impression que les gens nous ont donné depuis notre arrivée. Peut-être qu'il faut être ici pour comprendre de quoi il s'agit ou peut-être que nos photos vous feront apercevoir la magie qui règne dans ces petites échoppes (allant jusqu'à 1 mètre cube avec vendeur a l'intérieur!), la vie de ces innombrables travailleurs qui, a 8 dans une pièce, travaillent pendant la nuit un matériau ou l'autre, ou encore l'histoire de toute une famille qui se résume dans les murs d'une maison et aboutit entre deux frères qui se regardent. L'Inde est belle, cette certitude est en nous et ne nous lâchera plus. Et c'est justement parce qu'il est complètement improbable que tous ces petits univers soient en harmonie, que l'harmonie qui s'y dégage est aussi prenante et craquante. Ici, rien ne cloche. Tout est en vie et semble faire partie de la vie du tout. D'ailleurs, quand nous voyons un groupe d'indiens regarder vers un endroit ou rien ne se passe, nous nous demandons s'ils ne sont pas capables de voir les Dieux qu'ils vénèrent... histoire d'avoir une charmante explication pour l'harmonie du décor.

Mais si nous étions a Agra c'était pour voir LE Taj! Alors, ça c'est fait! Sa beauté aussi est incontestable, mais bizarrement il nous a moins impressionné que les simples rues de Delhi, Agra ou Varanasi. L'expectative était trop grande, l'image beaucoup trop connue, l'endroit trop touristique, nous sommes des blases de la vie... les explications pour cette petite déception sont nombreuses, mais a mon avis, la vraie raison est bien différente et vient de notre attrait pour le contradictoire. Dans cet art, l'harmonie des cahotiques rues indiennes excellent. Le Taj est donc reste derrière nous, un bâtiment comme un autre... même si très photogénique, bien entendu!


Et la fameuse spiritualité de Varanasi s'est très bien cachée de nous aussi. Il est peut-être largement temps qu'on commence a protéger le sacré Gange de tous les touristes qui, comme nous, passent pour voir des corps être brûlés et qui ne prennent pas de photos seulement parce que c'est interdit. Temps de protéger la foi de ceux qui deviennent des bêtes de foire pour des occidentaux qui les regardent vénérer leurs dieux. Temps que les habitants de Varanasi puissent prier leurs dieux plutôt que dépenser leur temps a vouloir profiter de tous ces portefeuilles géants qui se promènent dans la ville. En voyant et faisant partie de cela je n'avais qu'une consolation, changer le mot "art" par "sacré" dans une phrase qu'un jour ma soeur ma dit: L'art n'est pas mort, il est juste très bien caché!

Alors, ce sont les petite ruelles qui nous ont intéresse le 3/4 du temps. Ces immenses vaches, taureaux et buffles qui se promènent partout, pendant que des singes et des chiens se battent pour leur territoire. Impossible de ne pas sourire. Impossible de ne pas admirer leur respect pour les animaux. Impossible de ne pas se laisser aller par la magie de l'Inde...

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Friday, December 15, 2006
 
EAU
L'Inde est déjà là, mais nos têtes vivent encore les moments du voyage en stop. Les souvenirs défilent malgré la richesse du décor qui nous entoure. Il nous manque une transition, nous devons raconter encore un peu... alors parlons des Émirats Arabes Unis.

En arrivant a l'aéroport de Dubai, encore stressés sans savoir si la photocopie que je tenais en main ferait ou non office de visa, nous nous demandions ce que le séjour le plus imprévu de notre voyage nous réserverait. Des bâtiments de malade, des mecs tout en blanc avec des essuies de vaisselle sur la tête et des grandes lunettes de soleil... je comblais mon manque d'idées en essayant de mettre en image celles de Sylvain. Elles n'étaient d'ailleurs pas si fausses... sauf qu'aucun de nous ne pouvait s'imaginer le brossage culturel qui règne a Dubai. A chaque metre nous entendions une nouvelle langue, parlée par des lèvres tantôt charnues, tantôt fines, gesticulée par des mains et des bras de différentes couleurs, accentuée par des yeux parfois brides, parfois bien ronds. Le monde entier se retrouve a Dubai pour gagner de l'argent, saisir des occasions, marchander, arnaquer... et après ils se retrouvent entre compatriotes dans le resto du coin pour parler affaires de la journée et souvenirs du pays. Sans pouvoir trancher entre Belgique et Brésil, nous avons opté pour le somalien du coin.

Mais Dubai est avant tout connue par ses réalisations architecturales! Alors, Sylvain devait sortir son appareil photo et mitrailler tous ces hôtels et immeubles commerciaux. Et nous devions réussir a nous infiltrer dans ces lieux de luxe avec nos frocs bien sales et nos t-shirts chiffonnés... en payant cher les bières qui, au moins, étaient dégustées dans des magnifiques décors. Malheureusement, le terme décor devait trop souvent être pris a son sens le plus artificiel... c'était du toc. L'ancienne Dubai, le peuple du désert, les chameaux; tout était mis en scène comme a Disney pour qu'on trouve intéressant et beau des risibles bâtiments en contre-plaqué sans un véritable fondement historique.

Au bout de 3 jours, nous avions fait le tour des magasins, des restaurants et des bâtiments, il ne nous restait donc que la plage. Allons camper au pied du Burj al-Arab hotel! Facile, puisqu'on connaît même le numéro du bus a prendre. Oui, cela sans compter sur l'aide d'un membre d'HC qui nous conseille de le faire après l'hôtel. A l'aise, on y va! Mais, en passant l'hôtel, le bus tourne, s'éloigne de la plage, continue, continue... puis s'arrête au terminus. Ah... pas de plage dans le coin... au bord de la mère il y a une raffinerie, puis le port, puis 50km de zone de libre échange. Il est 23h et il n'y a plus de bus. Quelle galère! Alors Sylvain sort courageusement son pouce de sa poche et dit, on va faire du stop jusqu'à la fin de la zone de libre échange! Sans y croire, j'attends... au bout de 30 minutes une caisse!!! Des indiens qui nous disent de monter! "Nous allons a Abu Dhabi". Ah ouais? Et c'est loin? C'est grand? "C'est la capital des EAU qui se retrouve a 200km". Euh... et il y a une plage là-bas? Alors, ok!

En arrivant sur la magnifique plage, plusieurs campeurs de tous les pays s'amusaient entre beach volley, barbec et musique autour du feu jusqu'aux petites heures. Notre décision était prise, demain, journée glande! Cela ne pouvait pas mieux tomber car il s'agissait de la fête nationale aux EAU! Nous avons donc dégusté notre barbec aux sons de milliers de voitures qui cramaient leurs pneus en signe de contentement envers leur nation. A se demander d'où tous ces locaux sortaient, car pendant les 3 précédants jours nous n'avions vu pratiquement que des étrangers. D'ailleurs au troisième soir a Abu Dhabi, nous avons interrompu notre recherche de logement (il nous faillait une douche) pour manger dans un resto philippin. Alors, a notre plus grande surprise, ils nous proposent d'aller dormir chez eux!! Invitation qui nous a fait bien plaisir au départ et beaucoup rire par la suite car nous étions 8 dans un micro appartement. Le lendemain on commençait a tourner en rond, en sachant que le bateau stop ne marcherait pas car nous n'avions pas l'autorisation pour rentrer dans le port... et c'est grâce a un petit repas sympa offert par le patron d'un resto (nous sommes des voyageurs disait-il), local cette fois-ci, que nous avons décidé du coup de théâtre. Le lendemain a la même heure, nous étions a Delhi.

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Tuesday, December 12, 2006
 
Viagem pelo Islã
Para quem "bonsoir" e o que se diz quando se sai da sauna. (Fabricio Danielli)

Então seria pela Turquia que entraríamos no mundo musulmano. Transição perfeita, entre religião e modernismo, Europa e Asia o pais nos fascinava antes mesmo que nossos polegares trabalhassem na beira das suas estradas. Quem sabe entenderíamos melhor a dualidade do presente mundo... vendo essa Turquia que luta contra conservadores para entrar na CE provando que sua situação economica é suficientemente sã e que os direitos humanos são ali respeitados.

E foram duas Turquia que vimos. A primeira, Istambul, onde sublimes mesquitas sobrevivem graças aos milhares de turistas ocidentais que ditam o clima na parte antiga da cidade enquanto em Taksim jovens turcas dançam com suas mini-saias em boates onde a tecno ainda está nos seus primórdios. Por ali, a beleza parecia se corromper perante a grana, e constatávamos que o efémero tomava conta de Bizancio, Constantinopla e Istambul. E como nos romances, foi passando o Bosforo que a grande mudança ocorreu. Dali pra frente os encontros se mutiplicaram e os sorrisos desinteressados nos mostravam que eles tambem amam encontrar novas pessoas e bater um bom papo. Sobre religião, sempre! E a cada quilometro percorrido falávamos menos de agnosticismo e rolávamos no nosso catolicismo de infância. Não apenas pois não queríamos chocar, mas sobretudo que sem uma verdadeira língua franca não podíamos entrar em grandes debates. Mas isso não nos impediu de viver momentos fortes. Como esse telefonema que veio dizer ao motorista do caminhão no qual atávamos que o seu pai vinha de falecer. Ou esse outro caminhão que depois de tantos anos de serviço morreu no cume de uma montanha, virando nossa casa por uma noite. E nisso tudo, sempre a mesma pergunta, por quanto tempo essa Turquia sobrevivera?

Depois da agua, seria uma montanha que marcaria uma outra grande mudança com a entrada na Republica Islâmica do Irã. Como não ter medo entrando num pais do qual se escuta tanto mal? Como não se encantar perante a delicadeza desse povo? Com certeza, o Irã foi o pais que mais nos intrigou, tocou e marcou. O contato com as pessoas não poderia ser mais fácil. Nos sentávamos na primeira praça publica que encontrávamos e era só esperar. Em menos de 5 minutos alguém vinha falar conosco. Por grana? Não, simplesmente pois estavam felizes em nos ver por la. E quando alguém que falava inglês aparecia, éramos irremediavelmente convidados para jantar e dormir na casa dele. Graças a hospitalidade e extrema gentileza desse povo, que tanto contrasta com as medidas extremas do governo, nos divertimos num casamento, arriscamos a pena capital ao beber uma garrafa de uisque e nos deliciamos com uma cozinha perfeitamente equilibrada. Ficamos por la mais tempo do que prevíamos e menos do que devíamos... mas o visto só dura um mês e depois dos problemas com o do Paquistão, era tempo de voarmos para os Emirados Arabes.

Assim chegamos a capital mundial do comercio, Dubai. Impressionados por esses improváveis imóveis, percorríamos as ruas vendo pessoas de todos os países, falando como numa Torre de Babel, comprando e vendendo, SEMPRE! Comemos num restaurante somaliano, dormimos num minúsculo apartamento com uma família de 6 filipinos e viajamos de carona com indianos em direcao de Abu Dhabi por onde se festejava a festa nacional. Sem fogos de articio a admiracao ia para os carroes que queimavam seus pneus pelas ruas da cidade e sobretudo, na rua da pria onde acampavamos. Linda praia, linda cidade, tudo limpo... puro mesmo! E foi ela a ultima a nos ver antes da India... um outro extremo!



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Thursday, December 07, 2006
 
Inde - Delhi
Nous voici en Inde depuis 3 jours. Trois journées dans cette Delhi bruillante ou bouillonnante, ou les rickshaws nous énervent, les vaches nous font rire et les gens nous intriguent. Que faire en tant que "riche" touriste malgré soi, venant d'un périple tout a fait atypique, face a tant de harcèlement pour de l'argent? Non, la pauvreté ne nous a pas choqués. La saleté peut-être un peu Sylvain, en ce qui me concerne, mon appart respecte les mêmes standards que les rues de Delhi... Peut-être que nos autres expériences de voyage couplées avec le fait que nous avons fait la transition par la route nous ont protégé de ce choc...

Mais les questions restent. Avant hier, lors de notre première véritable promenade a Delhi, nous avons commencé à discuter avec un vieux monsieur (Parmahand) qui était assis au pas d'une porte. Après quelques minutes d'une discussion riche en sourires, il nous invite chez lui ou nous devions boire du thé. Sur le chemin il nous montre le noeud sur ses cheveux pour prouver qu'il est hindou. En arrivant, cette micro pièce avec une petite mezzanine de laquelle une petite souris descendait pour gratter des miettes dans la cuisine ou il vit avec sa femme et deux enfants (23 et 20 ans) nous a enchanté tout en créant un noeud dans nos coeurs. Son hospitalité était sincère et il nous proposait même de venir prendre le petit dej le lendemain à sa maison. Invitation qui nous a embarrassés, vu les conditions dans lesquelles la famille vivait. Par conséquent, le fait qu'il nous propose d'acheter des vieilles cartes postales ne nous a point étonné et nous a même arrangé ... Cela nous permettait de lui laisser la monnaie pour qu'il puisse faire des courses pour le lendemain.

Après un réveil difficile, nous nous pointions là-bas a 10h pétantes (eh oui, on n'a pas changé) pour ce fameux petit dej. La maison dormait encore, mais Parmahand était déjà parti. En profitant de cette absence et à la demande de la mère, l'enfant le plus âge (Arun) nous a prié de ne plus donner de l'argent a son père. Selon lui, son père était alcoolique et les 100 Rps que nous lui avions donné la veille lui ont servi à acheter à boire et son état d'ébriété lui a fait se battre (Parmahand est un ancien champion de lutte) dans les rues et maltraiter la mère et le fils le plus jeune pendant l'absence d'Arun. Après nos sincères excuses pour l'argent de la veille ils ont dit sincèrement que nous étions leurs invités et qu'aucun argent n'était nécessaire. Les ventres heureux, nous sommes partis avec Parmahand pour visiter les temples de la ville. Entre hindouisme et bouddhisme les émerveillements face aux temples se multipliaient. Les premiers me faisant penser aux "entités" caractéristiques des cérémonies de candomble au Brésil, les deuxièmes en me rappelant le zen vietnamien.

Plus la fin de la visite était proche et plus nous nous demandions comment allions-nous faire quand il nous demanderait de l'argent. Heureusement, en passant devant un marchand de chaussures il nous demande de lui acheter une paire. Voila un cadeau de remerciement parfait! Grâce à cette père de chaussures nous avons pu tenir bon face a ses multiples supplications sans culpabiliser. Et il n'a pas été le seul. Beaucoup d'indiens sont à la recherche des dollars ou euros qui dépassent des poches des occidentaux. Comment décider quoi faire? Parfois je pense aux incitants et la théorie économique me pousse à refuser catégoriquement; parfois le coeur flanche et je me mets à jouer avec les enfants; ou alors la différence entre le gras qui dépasse de mon ventre et la maigreur de leurs mains me fait dire que je ne peux pas rien donner... on se laisse aller, sans règle... puisqu'il n'y a pas de bien ou pas bien, juste des moments.

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