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Tuesday, November 28, 2006
 
Welcome to Dubai
Ouf! C'est fait!!!


Nous sommes enfin a Dubai. Cela grâce a un immense concours de circonstances qui nous a permis d'avoir le visa pour les Émirats et de trouver un moyen de transport pouvant nous faire sortir de l'Iran avant que nos visas expirent (il ne nous restaient plus que 3 jours) et cela malgré l'orage a Bandar-Abbas.

Après notre coup de stress en ce qui concerne Guantanamo, nous avons décidé de changer de tactique. Première mesure, éteindre définitivement nos GSMs (il y a juste une exception qui a été faite pour un petit annif le 25/11). Deuxième mesure, aller dans la dernière agence qui était susceptible de nous accorder le visa et jouer de tout notre charme auprès de la secrétaire! Puis... espérer... cachées dans un ancien fort portugais en ruines sur une petite île au large de Bandar-Abbas. Mais c'est en bonne partie grâce a un réveil inattendu que nous avons réussit.

Le matin du jour J, contraints par la non utilisation de nos GSMs, nous devions nous réveiller par nous mêmes. Ceux qui nous connaissent savent au compbien il ne s'agissait pas d'une tache facile. Du coup, c'est Hossen, notre hébergeur au premier soir a Bandar Abbas qui a secoué notre tente sur la plage... et est venu avec nous a l'agence. En arrivant sur place, regarder dans le fond des yeux de la vendeuse (ça, par contre, était très facile étant donne sa beauté) et expliquer l'affaire. Comme pour nous impressionner, elle dit qu'il n'y a pas de problème et que je pouvais lui faire confiance, mon visa serait prêt dimanche. C'est son coup de fil 15 minutes après sur le téléphone de Hossen qui nous a refait stresser. De nouveau ce pincement de lèvres... Il raccroche et nous dit que la fille prend de risques pour nous et tient a nous informer que la procédure n'est pas respectée... elle dit même que Hossen aurait des ennuis si nous décidions de rester aux EAU. Sans peur, il garantit qu'il n'y aurait aucun problème! Encore une fois merci Hossen, après l'hébergement et un magnifique repas typique de Bandar-Abbas préparé par sa maman.

Ensuite, cap sur Hormos, une petite île utilisée par les portugais comme halte possible dans la route vers l'Inde. Ces deux superbes nuits dans les ruines de cet ancien fort portugais nous ont permis de faire connaissance avec des enfants de la rue ou de la mer, avec qui nous échangions des cadeaux (eux des crabes, coquillages et poissons, nous des biscuits, gâteaux et coca) et des chansons... leur peau était marquée par le passage des portugais, qui avaient probablement amené des esclaves noirs sur l'île... d'esclave a pauvre... un air de déjà vu pour un brésilien...

Puis, retour sur Bandar-Abbas pour enfin avoir ce visa. Avec un jour d'avance nous nous rendons a l'agence pour avoir des nouvelles. Alors le GRAND stress! L'autre vendeuse nous dit avec le peu d'anglais qu'elle connaît: "No visa". Pendant 30 sec, nous étions prêts a mettre le cap sur la Turquie, en bus et dans les plus brefs délais. Puis, un petit espoir... elle regarde le calendrier! "Tomorrow visa". WOUHOUU!!!

Alors nous sommes partis heureux, même si encore avec une certaine peur, visiter les stands de la fête de l'armée iranienne. Sur place, nous avons rencontre Ahmed qui est en dernière année en mécanique aéronautique et qui nous a invité a passer la nuit chez lui avec ses copains de classe. Une chouette soirée avec des gens qui parlent bien anglais, sur le toit d'un immeuble avec vue sur la ville et la mer c'est tout ce que nous avions besoin pour nous changer les idées.

Le lendemain, de retour a l'agence, nous avons attendu, stressé et finalement obtenu le fameux visa en échange de 170 USD. Maintenant, peut-on acheter le ticket de bateau vers le port de Sharjah! Non? C'était trop beau pour être vrai... mon visa ne marchera que si je rentre dans le pays par Dubai. Comme attendu, Murphy implique: Il n'y a jamais de bateau d'où nous sommes vers où nous volons aller. Dac, nous irons en stop a Bandar-e-Lengeh. Cela sans compter sur Murphy bien sur: Il y a toujours une tempête entre le port d'où nous voulons partir et le port où nous voulons aller. Donc, pas de bateaux avant que nos visas iraniens expirent... la laide!

De retour a la maison, Malandro (surnom brésilien qu'il a reçu vu la complexité de son prénom) nous demande pourquoi nous ne volions pas avec Hôtel (un des deux avions duquel il est responsable pour la maintenance)? Nous n'avons pas assez de tunes, bien sur... Il passe vite un coup de fil et après nous dit que cela ne nous coûterais pas plus cher que le bateau!!! Départ le lendemain a 16h15!

Soulagés, nous avons décide d'acheter une bouteille de Whisky au marche noir, pour fêter ce mois en Iran et le dénouement de la situation! Nous avons profité pour les initier a la soufflette (on met le jeu de cartes sur la bouteille et on souffle...). Au bout de cette sympathique soirée, une inquiétude supplémentaire. Malandro qui devait contrôler Hôtel le lendemain avait été dormir très tard et très bourré (boire n'est pas du tout dans leurs habitudes). Il nous rassurait en disant que la compagnie avait deux avions, Fox et Hôtel et que nous allions voler avec Hôtel, un très bon avion contrairement a Fox. Et de tout facon: "NO PROBLEM, I M A PREOFESSIONAL!" Dac.... allons dormir alors.

Le lendemain a l'aéroport, Malandro vient nous dire qu'il y aurait un retard probable d'une heure car il s'était réveillé trop tard a cause de la guinche... il était juste arrivé pour signer l'avion que ses potes avaient checké. Comme pour me rassurer je lui ai dit que de toute façon, il n'y avait pas de problème car nous allions voler avec Hôtel. Ah non? Hôtel a eu un sérieux problème et nous devons voler avec Fox? Fox est déclaré comme avion ayant un problème majeur, mais dans un délais de 10 a 15 jour la compagnie peut continuer a l'utiliser... nous ne sommes encore qu'au huitième jour....

Vous pouvez vous douter que nous n'étions pas du tout rassures pendant ce voyage au-dessus du Golf Persique. Mais Fox a tenu bon et après un check des empreintes rétiniennes, Dubai nous a ouvert ses portes et des les premières minutes nous nous sommes fait prendre en stop vers le centre ville.

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Saturday, November 25, 2006
 
Dans les magazines!
Qui a dit pas cap dans les medias iraniens?

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Wednesday, November 22, 2006
 
Prochain arrêt Guantanamo?
Vous savez tous que les agents secrets sont souvent des femmes, très jolies, parlant plusieurs langues bizarres et cela sans aucun accent et arrivent toujours quand il le faut. Voila ce qui nous a mis la première puce derrière l'oreille, la nouvelle "kokoteuse" américaine de Katrin (Munique) qui, comme par hasard, arrive le même jour que nous a son nouveau kot. Puis les puces se sont multipliées. Le fait qu'au début du voyage nous arrivions toujours dans des aéroports (comme nous sommes partis sur un coup de tête, les agents n'ont pas eu le temps de bien se mettre en place), des connections sur notre blog venant de bases militaires américaines, le premier de la liste d'Hospitality Club dans chaque ville qui nous accepte TOUJOURS, même quand nous arrivons a des heures pas possibles, les personnes qui nous offrent des petits portes bonheur sur la route (en croyant qu'on a pas vu venir les mouchards)...




Mais c'est en Iran que la certitude que nous sommes suivis par la NSA (pour la signification de cette sigle il y a deux écoles: (i) National Security Agency; (ii) par mon cher promoteur Frédéric Gaspart No Such Agency... c'est selon). Tout d'abord cet accueil bizarrement attentionné a la frontière. Pendant qu'on contrôle nos passeports: Et quel sera votre itinéraire? Ne logez pas au milieu de nul part car il y a des loups!, Quels sont vos contacts dans le pays?, Allez-vous acheter une puce GSM?.... Puis, a Teheran, seule ville ou nous avions une connaissance d'avant le départ, nous étions en permanence suivis dans les embouteillages par une BMW blanche (voiture très rare dans le pays étant données les taxes a l'importation de 700%).

Jusque la, ok. Alors le coup mes chaussures est tout de même très étrange. Nous sommes pris par un camion sur la route vers Bandar Abbas qui roule trop lentement étant donné qu'il n'avais pas de chargement. Il demande qu'on mette nos sacs sur la remorque vide (la seule fois qu'on nous demande cela) pour encore placer des mouchards probablement. Puis, il nous laisse devant une mosquée dans un petit village en disant qu'on pourrait y passer la nuit.... pendant laquelle mes chaussures ont été volées dans la mosquée! Ce qui est étrange, c'est que le jour ou j'ai décidé d'acheter des nouvelles chaussures, on croise le camionneur en question (trop sympa le mec) qui venait de s'en acheter! D'abord il propose de me donner les siennes et suite a mon refus, me conduit vers un magasin ou j'ai finit par les acheter a un très bon prix... maintenant on hésite a la décortiquer pour voir ce qu'il y a dedans!

Et pour finir, le sommet, cette affaire de visa! Lors de notre premier passage a l'ambassade du Pakistan, ils me disent que j'obtiendrais le visa sans encombres... une semaine plus tard ils me le refusent catégoriquement sans donner la moindre explication. Il faut dire que juste avant nous avons longuement discuté avec un Allemand qui se trouvait tous les jours a cette ambassade pour demander son visa. Son explication était qu'il avait des ennuis avec les services secrets allemands....

Ok, on passera par les EAU alors! Rapide coup de fil a l'ambassade qui dit: "sans aucun problème, vous pouvez le demander a Bandar Abbas!"... le prochain coup de fil de Bandar Abbas:"Je suis désolé, il s'agit d'une nouvelle règle qui date d'une semaine et dont je n'étais pas au courant... vous ne pouvez pas l'obtenir ce visa". Reste alors la solution des agences de voyage qui ont toujours octroyé des visas pour les EAU. Mais problème, nous n'avons pas assez d'argent pour demander le visa spécial pour les ressortissants d'Amerique Latine! Après quelques jours on trouve la solution pour l'envoi d'argent. Une enroule compliquée, mes parents qui versent les tunes au Brésil via Western Union, un gars qui les reçoit a Dubai, passe un coup de fil a un bureau de change a Bandar Abbas qui nous donne enfin l'argent! Compliquée, mais ça va marche!!! Sauf, bien sur, si le système de Western Union tombe en panne quand ma mère arrive a la banque! Vous allez dire qu'on est fou, mais ce n'est pas fini!

Après une journée, ils ne pouvaient pas maintenir le blocage et ma maman réussit enfin a envoyer l'argent. Maintenant c'est RÉSOLU, nous serons bientôt a Dubai!!! Je cours vers l'agence demander ce visa. En arrivant:"Pas de problème! Vous avez le choix entre le visa ultra rapide (48h pour 180 USD) ou le rapide (5 jours pour 130 USD)..." Parfait, on fait la facture, les tickets de bateau avec... je peux payer avec des USD? Non? Ah, ok, dans le bureau de change d'en face... j'arrive dans 5 minutes! Et 5 minutes plus tard, la gentille femme qui s'était occupée de mon dossier et gardé mon passeport pendant que je faisais le change m'informe que je dois aller dans le bureau d'un autre type. Celui la me dit d'attendre, téléphone Dubai... téléphone encore...mord ses lèvres... téléphone encore... puis me dit que ce n'est pas possible. Il me dit qu'il me faudrait un garant. Mais j'en ai! Non, il faut que ce soit en Iran. Mais j'en ai! Téléphone encore... Non, les garants ça ne marche que pour les iraniens, vous êtes brésilien! Quoi? Ce n'est pas possible...

Ok... nous sommes un peu paranos... on avoue... mais le même soir, j'ai décidé d'éteindre mon GSM pour qu'on ne puisse plus être repéré... 45 minutes après, on ouvre notre tente... un mec en costard! Il nous parle en persan... regarde notre tente et repart en disant: Me police! [Texte tronqué pour des raisons de sécurité] Donc, nous tenons peut-être la solution.

Puis de toute façon en emmerde tous ces services secrets
qui veillent a la non réalisation des rêves!!!

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Sunday, November 19, 2006
 
Memo 6
Hébergeur 25: Le Septeurotel
Trouver un hôtel pas cher a 2 heures du mat dans une Teheran abandonnée, ça c'est du luxe!

Hébergeur 26: Mohammad et Honnie
Comme une vie en une semaine: des sommets, des coups dans le moral, un mariage, des disputes les amis qui sont toujours la, trop de choses a faire et peu de sommeil... tout cela se passe et quand on se rend compte c'est déjà fini!


Voiture 70: Le Banquier
Le programme nucléaire iranien, le meilleur poulet du monde, la pluie dans le désert et 800 bornes derrière nous.

Hébergeur 27: Hanif et Mehdi
Nos destins sur une table de poker. Sauves par un tour de magie francophone.

Voiture 71: L'importateur de Chaussures
Pas besoin d'une liasse de tunes pour que ce soit une bonne dépanne

Voiture 72: Le Papa a Abbas
Ah bon, vous un taxi? Ok, on donne un ballon a votre fils; on met sa photo sur le net et on n'en parle plus.

Voiture 73: Le Camion Escorté (Hossen)
Comme pour ouvrir une pistache, il suffit de deux pouces pour qu'une amitié se dévoile.

Voiture 74: L'Escorte
En silence vers le lieu de prière.

Hébergeur 28: La Mosquée
Se faire voler dans une mosquée en se faisant bercer par la prière

Voiture 75: Le buveur de thé
Un thé chaud se refroidit a la fenêtre et se tient avec le majeur et le pouce, ça va de soit!

Voiture 76:Le Têtu
Me taxi, but no money!! OKEY

Voiture 77: ATEGO2628
Cette fois, sans aucun doute,nous sommes passes près de la fin!

Hébergeur 29: Les Loosers
Disons qu'ils ont fait de leur mieux... et ça nous a bien fait rire.

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Thursday, November 16, 2006
 
Do primeiro carro ate a Turquia
Para os que não dominam a língua do Molière, mas que no entanto adoram bola na rede e samba no pé!


Eu sei, estava devendo... esse artigo para honrar minhas raízes! Como fazer essa grande viagem sem pensar na minha verdadeira casa!? E foi na casa do Sylvain que tudo começou. Sem levantar o polegar, pois na Europa, e proibido nas auto-estradas. Então eram nos postos de gasolina ou aeroportos (ironico, para nos que não queríamos viajar de avião) que arrumávamos um maluco procurando dois outros para viajar! Já na Alemanha, não eram os doidos da vida, mas os milhonários que nos pegavam! Só carrão, de BMW pra cima! Como tinham que percorrer grandes distancias estavam a procura de um bom papo (otimo também para mim) que fizesse pensar a outra coisa. Grandes distancias interrompidas por imensas cervejas! Em Munique, as garconetes vem com 6 copos de cerveja de 1litro cada, para encher nossas barrigas ainda belgas, bem mais contentes do que as nossas bocas acostumadas com as especiais... mas nada que um delicioso jambeauneau não resolva!

Depois, a Áustria e os azedos austríacos. Nenhum nos deu carona! Então passamos pelas montanhas desse exuberante pais, em carros de estrangeiros! Paramos em Viena, para musica, claro, mas não clássica! Graças a Sara (italiana) esses 2 dias em Viena foram no ritmo da trance music! Ótimo ver que na cidade da musica clássica, esse movimento musical tem um lugar privilegiado. O Caetano tem razao quando diz que e na tecno que se encontram as experiências mais interessantes da musica popular contemporânea.

Rumo a Hungria, partimos sorridentes mesmo sem saber que por la encontraríamos Maruska et Zannette, duas simpatississimas húngaras com quem passamos ótimos momentos. Falávamos sempre 5 línguas entre nos: francês com o Sylvain, inglês com a Maruska, português com a Zannette que me respondia em espanhol e elas em húngaro, obvio. Enquanto nos mostravam os monumentos turísticos de Szeged, era a vida nessa pequena cidade que nos interessava. Fomos ao parque de areia ao boteco e a feira comprar meia, comemos tripas e o queijo local que poderia passar por um de minas... mas a Goulash ficou para a parte húngara da Sérvia. Na verdade, durante a historia a Hungria viu uma boa parte dos seus territórios ser roubada por uma grande parte dos seus vizinhos. O pais era meio que o ringue onde todos se encontravam para guerrear... eles perderam terras, mas com certeza são o povo mais zen e acolhedor da zona.

Por que na Sérvia, alem da Goulache o que nos marcou foi a guerra. E esse povo com olhos nos quais se vê gana de viver, pois ele passou por momentos difíceis numa época tão recente que ainda se vê suas cicatrizes em vários prédios. Tenho que voltar por la, ao menos para o Exit festival! Já a Bulgária me deixou um gosto bem diferente. Menos grana, pessoas mais bizarras... nessa noite num prédio em construção a beira da estrada talvez eu tenha sentido medo pela primeira vez nessa viajem. Mas nada aconteceu... depois, rumo a Turquia... mas essa vai ser para o próximo capitulo!


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Sunday, November 12, 2006
 
Dans les journaux
Après la télévision, les journaux turcs! Je crois qu'il est temps qu'on retourne dans ce pays pour profiter de la célébrité!!!

Qui dit pas cap en Iran?

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Le moral a zéro
Les mauvaises nouvelles s'enchaînent. Alors que la situation semblait quelque peu se débloquer pour Sylvain grâce aux efforts de ses parents, l'ambassade du Pakistan a décidé de me refuser le visa. Attitude très difficile a comprendre vu qu'il y a 5 jours ils ont dit que cela ne poserait aucun problème. Et pas seulement a comprendre mais également a défendre... l'ambassade disant qu'ils ne sont pas la pour justifier leurs décisions. Nous avons donc un double blocage.

Ce qu'il nous reste a faire c'est de demander ce visa dans d'autres villes de l'Iran et voir si un des consuls est vachement plus sympa que l'ambassadeur de Teheran. Sinon, nous allons vraiment tenter le bateau stop. Il y a une semaine, quand nous avons été manger chez les parents de Mohammad (iranien qui nous héberge très gentillement a Teheran) une de ses soeurs a lu mon destin dans la poudre du café. Et devinez la première chose qu'elle a dit... "Je te vois dans un bateau!" Alors qu'elle n'était absolument pas au courant de nos problèmes de visa!!! Peut-être que dans le pays du thé, il nous faut faire confiance au café (je ne serai pas le premier brésilien a miser mon avenir sur du café!).

En plus de cela, nous commençons a être fauches, vu que nos cartes de crédit et compagnie ne fonctionnent pas ici! Peut-être qu'il nous faudra recommencer la manche a l'envers, vu que si on s'arrête au bon moment nous pouvons être plus riches qu'au départ!

Mais a part cela, tout roule... hier Sylvain a aperçu le cou d'une fille dont le voile s'est fait emporter par le vent (je râle d'avoir raté cela) et il en rêve le soir! Nous avons mangé de la cervelle de chèvre et nous buvons a tous les repas (c'est a dire une fois par jour) de l'yaourt périme (selon eux quand ça commence a pétiller c'est "VERY DELICIOUS!"). Les embouteillages a Teheran ne durent jamais plus que 4 heures et il y a deux jours nous avons trouvé des toilettes avec du PQ! Ah oui, a l'ambassade belge il n'y a que des flamands!!!

Bon, au pire du pire, nous devrons prendre l'avion en tout confort pour faire Teheran Bombay... mais avant cela, nous comptons faire fonctionner nos petits pouces jusqu'à la frontière pakistanaise!

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Saturday, November 11, 2006
 
Memo 5

Voiture 50: L'obsédé Bonne Bouille
Même si un GPS sur son GSM ne serait pas du luxe, il ne perd pas le cap.

Voiture 51: Le Grand transformé en petit
Ou comment réunir les 7 pêchés capitaux dans un camion.

Voiture 52: Le Pilote
Le pied lourd pour des ventres vides.

Hébergeur 20: La Boue
Et dire que nous avons risque nos vies pour cet emplacement de chien.

Voiture 53: Le Sucrier
Sans filtre et avec autant de sucre ça ne pouvait être que du thé, sûrement pas du café!

Voiture 54: La Charrette
Sans même pas lever le pouce!

Hébergeur 21: Le Juste Prix
Après le hammam, le concept de humidité des lits devient tout a fait relatif.

Voiture 55: Le Croyant Dubitatif
Ok, si dans la Bible il y a des métaphores, la question est close! Mais que veut dire agnostique?

Voiture 56: Bruce Willis
Quatre bières adonnées et la frontière iranienne est ouverte.

Hébergeur 22: Le Pâturage
La vache! T'as vu la montagne?

Voiture 57: Le Long
Un double accident de la circulation en Iran, ça c'est fait!

Voiture 58: Le Pere-Noel qui n'est pas une hordure
Dorénavant, entre hitchhikers en Iran on dira: "Broke your inch". De toute façon il ne sert a rien par ici.

Voiture 59: Somiromork
Un barrage prévenu vaut une passoire.

Voiture 60: Le Douanier
Dommage que le pétrole ne sert pas a faire pousser les plantes.

Voiture 61: Léon
Malgré sa peur des poulets, ils ne conduit pas sur ce qu'il pond.

Hébergeur 23: La Famille Dehbary
La famille iranienne 3 en 1: Dégustation méga bon; discussion ultra long; tradition over comprent-on?

Voiture 62: Léon 2
Pendant que nous attendions l'or noir, Teheran tomba dans une giclée d'eau glacée.

Voiture 63: Le Pourarve
Ici les posters playboy deviennent des visages a peine dévoilés.

Voiture 64: Le Terroriste
Au pied de l'arc-en-ciel un pot de pommes surveille par un taxi gratuit.

Voiture 65: Le Tombeur
Comment ne pas détester un gouvernement qui interdit la baise?

Voiture 66: L'ingénieur en Électricité
A nous de nous inquiéter des gens qui s'inquiètent pour nous.

Hébergeur 24: Usine ou Resto au sommet de la montagne
Au moins les mites ont bien mange mais on se demande comment on a fait pour bien dormir.

Voiture 67: Le Camion porte piège
Trois marches, et un seul faux pas... qui a coûte les pompes de Sylvain.Voiture 68: Le Minibus en Fête C'est limite s'ils ne demandaient pas s'ils pouvaient nous toucher.

Voiture 69: M. Lambda
La fatigue était trop grande pour parler, mais pas pour un thé... et nous arrivions a Teheran, la nuit et sans aucun repère...

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Saturday, November 04, 2006
 
Turkie
Sainte Sophie Istanbul Inde en Stop Eduardo Marinho Sylvain Andre
Istanbul Inde en Stop Eduardo Marinho Sylvain AndreIstanbul est déjà bien loin derrière nous, mais le bruit des craquètements d'escargots écrasés par nos pas lors de cette longue promenade sur la rive asiatique restent frais dans nos souvenirs. A l'opposé de Soutanamed et de l'exubérance de la mosquée Bleue ou de Sainte Sophie, nous retrouvions, dans ces petites rues noires et désertes de Istanbul, enfin ce que nous voulions . Juste le quotidien des gens... et de cette vie de tous les jours nous avons conclu que si quelqu'un veut faire une étude sur l'archéologie de la techno, il doit se rendre aux boites de Taksim. Par contre, préparez vos portefeuilles!!! C'est ce goût mitigé que nous avons gardé d'Istanbul... des rires dans un embouteillage de personnes à la veille du Bayram, nos foutages de gueule envers ces touristes qui demandent la sortie pour les touristes (pas celle pour les turcs), cette vie cool de routard à la Mavi Guest House, la frustration de devoir compter sur le hasard pour rencontrer Allatin et enfin discuter avec un turc isolé du circuit touristique...

Et comment partir de cette mégalopole? D'abord prendre le bateau pour arriver en Asie, puis un bus jusqu'à la fin de la ville... si une fin existe! A partir de la nous retrouvons nos repères. Ces petites rencontres dans la rue, des gens qui veulent nous aider, nous parler mais avec qui, en fin de compte, nous ne pouvons qu'échanger des sourires et des salutations. Peu a peu le réflexe de répondre toujours de la même façon a leur première question vient: "Ben brasilia; Ben Belchica"; et l'habituelle réponse se répète: "Ronaldo! Ronaldinho!!".

Au fur et a mesure que le stop devient plus facile, la beauté des paysages augmente. Des arbres a moitié jaunis par l'automne, dans des vallées creusées par des rivières... des falaise qui me font transpirer des mains et me dire qu'il est plus que temps que j'apprenne à grimper avec des coinceurs et des sommets enneigés qui donnent a Sylvain l'envie de chausser des skis! Et déjà l'envie de revenir dans le coin... dans un autre voyage, avec le temps de visiter, pour choisir plutôt que de se laisser guider par le vent...

Mais nos vrais repères sont ces galères! De logement premièrement! Trouver un endroit pour planter notre tente en nous battant avec des meutes de chiens qui protègent leur territoire nocturne... ou se connecter au plus vite sur HC avec le mince espoir que dans la petite ville où nous nous trouvons il y ait un membre perdu. Puis les galères de la vie des gens. Le décès du papa d'un camionneur qui l'apprend pendant que nous voyageons avec lui; galère de communication aussi! Et Ahmed qui voit son camion rendre l'âme après autant d'années de loyaux services. Mon ignorance du turc ne m'a pas permis de comprendre ce qu'il ressentait exactement a ce moment, mais j'ai eu un pincement au coeur de voir cette vie ce finir... mais il gardait son sourire de grand père qui a déjà compris que les au revoirs sont une composante majeure de nos vies...

Et n'oublions pas qu'il faut toujours exagérer! Cette fois ci ça été possible grâce a Sinan qui a bien vu que notre voyage pouvait faire la une de l'émission juste avant le JT... pour toutes les grande-mères qui veulent encore rêver et les petits qui ne peuvent pas encore réaliser! Chouette trip, de quoi nous mettre de bonne humeur pour quelques jours en imaginant la réaction de tous ceux qui nous ont refusés en nous voyant à la télé! Et aussi grâce aux retombées de la célébrité qui nous a valu quelques "it is ok, you don't have to pay!".

Et la Turquie s'est finie avec un petit pic-nic aux pieds d'une montagne de 5165m et en compagnie d'un groupe coloré d'enfants, heureux à l'infini de la séance de photos! Alors, cap sur l'Iran... cette frontière ou prison... ces grillages et fils barbelés... le territoire international faisant 50cm entre deux immenses barrières métalliques... drapeau turc d'un coté, iranien de l'autre... et un immense sourire de bienvenue!

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