« Pourquoi faire aujourd’hui ce qu’on peut laisser pour demain ? » Suite à cette phrase, il est difficile de savoir s’il faut citer Sylvain ou Eduardo.

Voilà que nous nous attaquons aux visas à la dernière minute, alors que tout le monde nous dit que ça prend très longtemps. Celui de l’Inde, dans une ambassade bourrée de touristes de tout genre n’ayant en commun qu’un grand sourire aux lèvres dès que nos prétentions de voyage arrivaient à leurs oreilles, nous a prit deux jours. Cool, ça nous donne le temps à glander avant de demander le prochain! Celui de la Serbie… là des kosovars m’expliquaient au combien la situation est compliqué à l’instant pour les albanais vivant au Kosovo. A croire ses dires, viols, vols et meurtres se font de plus en plus fréquents à l’encontre de cette population qui souffre des mains d’anciens frères. Je ne sais pas quoi penser, pour cela j’attends d’y être, mais je ne peux que constater une tension certaine entre les « serbes » (puisque le Kosovo n’a pas encore un statut de pays) là présents. Puis, en voyant que c’est mon tour, je me rends compte que la file a constitué le ¾ du temps d’attente. Ensuite il a suffit de donner le passeport et payer. Un de plus !

Il reste le délicat Iran… comme toute ambassade, je suppose et espère que celle-là nous donnera un petit pré aperçu de ce que c’est ce pays où nous passerons le tiers de notre périple. Vivement demain après midi !